Sous l’influence de ce produit, Toto te tord et a sur la piste, devant le public, un succès étonnant, mais qui ne le touche guère.
Après la représentation, il se lamente. Ce supplice recommencera-t-il tous les soirs ? Les autres acrobates sont bien heureux. Un clown s’approche : « Ne le crois pas, petit, dit-il, nous…
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… aussi, nous souffrons, ou nous avons souffert pour arriver à imposer à nos pauvres membres, peu faits pour cette besogne des exercices extraordinaires… Tous les jours, pendant des heures, nous les assouplissons, nous les domptons et si nous faisons rire les petits enfants, nous ne rions pas toujours. »
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Aussi Toto se sauve-t-il à la première occasion et revient chez ses parents. Il ne considère plus les clowns comme les gens les plus heureux du monde et n’accorde plus aux confitures que l’importance qu’elles méritent, deux ou trois cuillerées après le repas, quand on a été bien sage, voilà tout.
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