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humain, déjà j’en faisais distiller une liqueur spiritueuse et prolifique, qui me plongeait dans l’extase, quand un sommeil profond s’emparant de mes sens, me communiqua un songe suivant que j’offre à vos regards.

Aimable libertins, jouissez de cette scène,
Voyez à découvert Thalie et Melpomène,
Rassembler au foyer des putains des ribauds,
Des cons remplis de flamme et des couillons bien chauds.
Des tettons modelés sur le contour des graces,
Des culs fermes et ronds, suivez toutes ces traces,
Et mourez de plaisir en lisant cet écrit,
C’est le sort d’un mortel qui possède un bon vit.

Je me crus transporté au foyer du spectacle de Rheims. J’en admirais la majesté