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Rouvrant l’œil à la lumière,
Alors ma divinité,
D’un fameux coup de Croupière,
Me rend bien plus enchanté ;
Frottant son ventre d’ivoire,
J’éprouve nouvelle ardeur,
Je la baise, et cette histoire
Renouvelle mon bonheur.

A trente ans bon militaire,
Je volais dans les combats,
Sans d’une Nymphe légère,
Rejetter les doux ébats :
A faire la douce affaire,
M’occupait en garnison,
Bien couché sur ma bergère,
Je chantais mon oraison.

Sur un beau tetton d’albâtre
Prodiguant le doux baiser,
Sur sa moniche folâtre,
On me voyait reposer,