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Page:Les Dîners du Vaudeville, année 4, n° 39, 1800.djvu/49

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taient dans les cercles, ses airs de danse et ses ouvertures, par les plus heureuses parodies.

Boucher portait souvent ses dessins dans cette société, qui, parfois, y trouva des sujets de chansons, et qui fournirent, entre autres, à Duclos l’idée de son roman d’Acajou.

Ces joyeux convives s’assemblaient presque toute l’année, sur-tout l’hiver et l’automne, les premier et seize de chaque mois, pour diner, à frais communs, au Caveau ; et chacun d’eux y était à son tour l’objet d’une épigramme : était-elle jugée juste et piquante ? le patient buvait rasade à la santé de son censeur ; était-elle injuste ou niaise ? (c’était leur mot) un verre d’eau servait de punition au