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Page:Les Eddas, trad. Puget, 2e édition.djvu/167

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LE POÈME DE VAFTHRUDNER.

poussèrent en même temps un fils et une fille ; l’un de ses pieds procréa avec l’autre un fils indépendant.

GÔNGRÔDER.

34. Dis-moi, Vafthrudner, etc., quel est ton plus ancien souvenir ou la première chose que tu as apprise ? Tu es bien savant, ô géant !

VAFTHRUDNER.

35. Durant une suite d’hivers avant la formation de la terre, naquit Bergelmer ; voilà ce que j’ai appris en premier. Cet habile géant fut sauvé dans une barque.

GÔNGRÔDER.

36. Dis-moi, Vafthrudner, etc., d’où vient le vent qui passe sur la vague ? pas un homme ne l’a vu.

VAFTHRUDNER.

37. Le géant qui est assis à l’extrémité du ciel,sous la forme d’un aigle, se nomme Hrœsvelger ; ses ailes, dit-on, envoient le vent dans toutes les parties de l’univers.

GÔNGRÔDER.

38. Dis-moi, Vafthrudner, etc., quelle est l’origine des dieux ; d’où vient Njœrd ? On lui a consacré beau-