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Page:Les Eddas, trad. Puget, 2e édition.djvu/425

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le poème grœnlandais sur atle.

du sang : ses menaces m’ont fait penser qu’il était le fantôme d’Atle.

hœgne.

21. Nous abattons fréquemment des bestiaux, et nous voyons alors du sang. Souvent, lorsqu’on voit des aigles en songe, cela signifie qu’on verra des bœufs. Malgré tes rêves, le cœur d’Atle est loyal. » Ils se turent ensuite : toutes les conversations finissent ainsi.

22. Les princes s’étant éveillés se promenèrent ensemble. Glœmvor observa que des événements funestes lui avaient été annoncés pendant le sommeil, et ôtaient à Gunnar la faculté de choisir entre deux chemins.

23. « J’ai cru voir dresser une potence, et tu allais être pendu ; des serpents te dévoraient vivant, et le crépuscule des dieux[1] te surprenait. Que peut signifier ce songe ?

24. « Il m’a semblé qu’on tirait un glaive sanglant de ta cotte de mailles. Les prophètes de malheur disent que ces rêves sont fâcheux. J’ai vu un javelot te percer de part en part ; des loups hurlaient à ses deux extrémités. »

gunnar.

25. On entend hurler les loups dans les lieux où ils se réunissent. Souvent la voix des chiens annonce que les lances volent.

  1. Ragnarœker. (Tr.)