Page:Les Folies amoureuses d’une impératrice ; Catéchisme libertin, 1900.djvu/17

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
— 15 —


et la peau des couilles, flasque ordinairement, se tendit, énervée par le léger attouchement des plumes qui la frôlait rapidement, mais l’érection ne vint pas.

Jonas continua sans se décourager.

— Il est évident que maintenant il y a espérance de réussite : la répétition va bien, les couilles durcissent et la pine elle-même n’est plus aussi somnolente ; le moment est donc venu de passer à un autre exercice, exercice facile, puisque dans ce cabinet on n’a qu’à presser sur un ressort pour qu’une cloison s’entr’ouvre et découvre une baignoire remplie d’une eau chaude à point et parfumée comme celle que j’ai l’honneur de vous montrer.

Jonas avait pressé sur un bouton invisible, et, en effet, une cloison s’était entr’ouverte et avait démasqué une baignoire remplie d’eau tiède.

— Vite, continua Jonas, vous vous précipitez dans cette eau (l’Empereur se mit dans la baignoire plus intrigué que jamais), vous vous y étendez comme sur votre chaise longue, et vous vous apercevez