Page:Les Folies amoureuses d’une impératrice ; Catéchisme libertin, 1900.djvu/7

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I


Dans un des capiteux salons aux tentures de soie et aux meubles dorés du majestueux palais d’un Empereur tout puissant, deux hommes causaient à voix basse.

L’un était petit, bedonnant, à l’œil gris, à la lèvre épaisse et déjà pendante. Il était nonchalamment étendu sur une chaise longue et fixait une photographie hardie, de son petit œil vague et fatigué. Cette photographie, d’un rendu parfait, représentait un grenadier qui, culotte bas, cherchait à enculer un jeune enfant qu’une nourrice faisait téter, tout en se branlant elle-même.