Page:Les Français peints par eux-mêmes - tome I, 1840.djvu/229

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée
3n, .ijii.’L* ;/ f

Y-’, "nnm’ ;; : V "h

LA GRANDE DAME DE ISôO.

Voyez-vous cette iiiailanie la inanjuise <|ni fait tant la pinrieiisp e><l la fille île M. Iniirilain. MoiiniF.

/ ATisFAisoNs Cil lous poiiils volpp c’iiiiosilé d’ctfaiispf, (lisait le comle <le Siirville an jpiitio duc d’OIbnrti, iioitvpllemoiil arrivé à Piiiis .|p im’ suis fait volip ciceione pcMir vous siiidor dans celle Raltcl qu’on appelle aiijoiifd liiii les salons de la liaiilc sociélé, et que vmis désirez coimaiire. iloiiimeneons donc le rotirsde vos oliservalions par la iiiande dame. Je vais vous présenter "a madame de Marne : son mari esl minisire depuis hier, el ce soir elle reeoil pour la dernière fois dans son hôlel parlicnlier. Il n’est pas dix iipures, c’est nn peu tôt ponr partir déjii ; mais nous arriverons avant la lonle. ce qui nous permeilra de mieux voir. — Kl réquipaue, emportant le duc et lecorate, roulait vers la onvelle-Alliénes. In pêlemêle de voitures parliculières et de remise, de cabriolets et de Hacres, commençait à s’v éleiKire en /îlf. Deux municipaux, armés de pied on c^p. gardaient les abords de l’hôtel de madame de Marne. Quatre lampions illnminaienl l’extérieur. Le vestibule, paré pour la fêle, élait entouré d’arbres veris comme la porte d’un café, on un terrain concédé à perpétuité au cimeliére dit pèie La Chaise. L’escalier, louiraenlé dans son étroite cape, élait briliammenl éclairé, il est vrai, mais par l’infect gaz de houille. De chaque côté des petits ballants delà petite anlichaïubre se tenaient deux domestiques en livrée de fantaisie, faite d’hier, couleur café an lail. galonnée d’argeni et à boutons poi tant les lellres D. M. Pour arriver ii 1 1 reine dn lieu, le comle et son compagnon devaient traverser dciu un Mois salons qui loniniencaieiii •21