Page:Les Français peints par eux-mêmes - tome I, 1840.djvu/485

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I.i : VlVIiUU. 307

(onii’nt ot coliii i|ui l’haliilail. Le iiKiliilicr n’avait jamais olo lidie , mais il a,iil (’lé clioisi avecyoùl ; uialluMiioiisciiiiMil il poilail les (rares d’iuic iiégligcnic clrOiiic : il élail facile de deviner qu’Adoliilie ne se i)i(iuail ni de soin aide conservation ; iiuelcjues livres , parnii lesiinels je trouvai tiil lilas , les romans de Crébilion . Horace, et l>lusieurs volumes déi>areiilés des œuvres de Voltaire, deux groupes de slalueltes modernes représentant le galop et la chahut, trophées du carnaval, les Souvenirs du bal Chtcart , dessinés par Gavarni, un paquet de cigares, une boite d’allumettes rliiniii|ues, (iueli|ues morceaux de sucre, une boulcille d’eau-de-vie à moitié vide, un rouleau d’eau de Cologne encore intact, et six on sept louis, étaient les seuls objetsqu’on voyait épars’( ;’a et l’a sur les meubles, depuis la toilette jusiju’au divan. La première pièce, celle qui servait d’antichambre, était plus modestement garnie : on n’y trouvait pour tout ornement (pi’un carreau cassé , une paire de bolles fraîche ment cirée, et les babils, que le porlier sans doute avait placés sur une cliaisc unique , après les avoir nettoyés.

Ailolpbe était un honnnc de (aille moyenne ; son visage affectaK la forme ronde ; il avai( les yeux bleus, le (eiiU parlait, malgré l’air de fatigue répandu sur toute sa l»liysionomie ; ses cheveux étaient blonds, sa bouche était vermeille et gracieuse, ses dents étaient admirables ; un embonpoint précoce se manifestait dans tout son être : il avait trente-quatre ans ; (ou( son ex(éri(’ur annonçait la force et la bonté. ie l’épouvante p.is, nous allons à Bercy... — Ah ! monsieur, lépliqua-t-il en voyant la moue involontaire (jne m’avait fait faire ce nom , il ne faut pas vous scauilaliser. le connais cl je fréqnenle les beaux endniils ; mnis je préfère les bons en-