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Pauvres moutons, oh ! vous aurez beau faire,
Toujours on vous tondra, toujours on vous tondra,
Toujours on vous tondra.
LE PORTE-COTON DU ROI[1].
Air : V’là c’que c’est qu’d’aller au bois.
D’un roi qu’on désira, dit-on,
C’est moi qui suis porte-coton.
À la cour tenant bien ma place,
Je vois, quoi qu’il fasse,
Le roi face à face.
Français, honorez tous en moi
Le porte-coton du roi !
Mes honneurs, longtemps abolis,
Refleurissent avec les lis ;
Au Louvre enfin, la bonne chère
De mon savoir-faire
Fait un ministère.
Français, etc.
- ↑ Auquel des premiers valets de chambre de la garde-robe, ou des valets de garde-robe ordinaire, ou des garçons de la garde-robe, était confié l’emploi du coton en question ? L’Almanach royal est muet à cet égard. Le grand-maître de la garde-robe était le comte de Blacas d’Aulps.