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Ils font honneur de nos lauriers[1],
Et sur le bûcher de Valence[2]
Leurs traits ont gravé notre nom.
Vite un bâillon,
Un saint bâillon,
Pour éclairer il suffit de Guyon.
De l’aigle, cher à la vaillance,
Livrons les foudres aux dindons.
Sous les charniers de la police
Où les libelles sont éclos,
Ils marchent devant la justice
Dont ils allument les fallots ;
Mais dans les mains d’une Éminence,
Ils n’osent éteindre un tison.
Vite un bâillon,
Un saint bâillon,
Pour éclairer, il suffit de Guyon.
Que Vidocq ait l’omnipotence,
Que Tharin[3] soit un Fénélon !
De la vierge de Louis onze
Vos dons excitent l’appétit.
Encor des lois ! coulez en bronze
La servitude de l’esprit.