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Lâchons la meute qui nous flatte
Sur tous nos ennemis muets,
Et sans crainte qu’il se débatte,
Pendons l’honneur à nos gibets.
Que bientôt la Charte, en silence,
Y perde son dernier haillon…
Vite un bâillon,
Un saint bâillon,
Pour éclairer, il suffit de Guyon.
Il faut, pour gouverner la France,
Mettre la pensée en prison.
LE CONVOI DE MANUEL[1].
LETTRE DU MINISTRE AU VICOMTE DE FOUCAULT.
Air de la Vallée de Barcelonnette.
Écoute, Foucault[2], mon ami,
Écoute ma prière :
Ton empoigné s’est endormi
L’âme tranquille et fière (bis) ;