Page:Les Gaietés de Béranger.djvu/19

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L’ouvrier’ qui craint la satire
Doit s’chatouiller pour se fair’ rire ;
En travaillant ça rend l’cœur gai,
Et l’poignet seul est fatigué.
Quel plaisir (bis) je r’ssens à l’ouvrage !
Ah ! j’suis tout en nage…
Ma mère avait raison, je l’vois,
Not’bonheur est au bout d’nos doigts.




LES CONSOLATIONS.

Air : Il était un’ jeun’ fillette
Qui n’avait pas plus d’quinze ans.


Marton, puisque ta maîtresse
M’abandonne à ma douleur,
Sur le lit de la traîtresse
Prends pitié de mon malheur.
Va bien, va bien, ma petite,
Console-moi vite.
Sophie, en ce moment fatal,
Comble les vœux de mon rival.
Ah ! Marton, malgré tes appas,
Non, non, je n’y survivrai pas !

Ce lit même où je te presse
Est témoin que l’autre jour,