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Page:Les Loisirs du chevalier d'Eon t1.djvu/247

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que la république les compte & a droit de les compter au nombre de ses sujets. On tombe d’accord que l’importante situation de leur ville, l’opulence & l’utilité de leur commerce & les secours qu’ils ont fournis de tems en tems plutôt en argent qu’en troupes leur ont procuré de grands privilèges : mais cela n’empêche pas que la république n’ait toujours sur eux un vrai droit de souveraineté. L’hommage, le serment de fidélité exigés & remplis par leurs magistrats, les impôts, les douanes, la chambre des finances, la jurisdiction suprême dévolue au roi dans leurs principales causes, enfin diverses charges onéreuses qu’ils sont obligés de porter, ne doivent laisser aucun doute sur cet article : aussi voyons-nous que, sous le règne d’Étienne Battori, on les traita comme des sujets rebelles, lorsqu’ils osèrent affecter une indépendance qui ne

Sur les sommes Napolitaines.11. Avant que d’abandonner la matière traitée dans ce chapitre, il convient de dire un mot touchant la prétention pécuniaire que l’on désigne ici sous le nom de sommes Napolitaines ; prétention litigieuse