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Page:Les Merveilleux Voyages de Marco Polo, éd. Turpaud, 1920.djvu/11

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sions qui nous étaient imposées que pour en retrancher des longueurs fastidieuses. Nous espérons que cette nécessaire adaptation ne détruit pas mais, au contraire, rend plus sensible l’unité profonde du livre, qui ordonne autour de la conquête et de la dynastie mongole la Chine et toute l’Asie du XIIIe siècle.

Pour l’illustration, nous avons cru devoir recourir aux miniatures du manuscrit original. Leur naïveté fait leur charme : à défaut des spectacles réels que Marco Polo a eus sous les yeux, elles nous montrent comment ils apparaissaient à l’imagination de ses contemporains. Malgré les rajeunissements qu’a exigés un texte par trop archaïque, elles gardent à ce livre l’âme du Moyen-Âge.