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CONTES ARABES.

VIIe NUIT.

Sur la fin de la septième nuit, Dinarzade supplia la sultane de conter la suite de ce beau conte qu’elle n’avoit pu achever la veille. « Je le veux bien, répondit Scheherazade ; et pour en reprendre le fil, je vous dirai que le vieillard qui menoit les deux chiens noirs, continuant de raconter son histoire au génie, aux deux autres vieillards et au marchand : « Enfin, leur dit-il, après deux mois de navigation, nous arrivâmes heureusement à un port de mer, où nous débarquâmes, et fîmes un très-grand débit de nos marchandises. Moi sur-tout, je vendis si bien les miennes, que je gagnai dix pour un. Nous achetâmes des marchandises du pays, pour les