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CONTES ARABES.

c’est-à-dire de remettre au marchand le troisième tiers de son crime, supposé que l’histoire qu’il avoit à lui raconter, surpassât en événemens singuliers, les deux qu’il venoit d’entendre. Le génie lui fit la même promesse qu’aux autres. « Écoutez donc, lui dit alors ce vieillard… »

Mais le jour paroît, dit Scheherazade en se reprenant, il faut que je m’arrête en cet endroit. « Je ne puis assez admirer, ma sœur, dit alors Dinarzade, les aventures que vous venez de raconter. » « J’en sais une infinité d’autres, répondit la sultane, qui sont encore plus belles. « Schahriar, voulant savoir si le conte du troisième vieillard seroit aussi agréable que celui du second, différa jusqu’au lendemain la mort de Scheherazade.