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CONTES ARABES.

qu’elle s’aperçut qu’il étoit jour. « Tout ce que vous nous racontez, ma sœur, dit Dinarzade, est si varié, que rien ne me paroît plus agréable. » « Je voudrois continuer de vous divertir, répondit Scheherazade ; mais je ne sais si le sultan, mon maître, m’en donnera le temps. » Schahriar, qui ne prenoit pas moins de plaisir que Dinarzade à entendre la sultane, se leva, et passa la journée sans ordonner au visir de la faire mourir.