Aller au contenu

Page:Les Mille et Une Nuits, trad. Galland, Le Normant, 1806, I.djvu/182

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
146
LES MILLE ET UNE NUITS,

majesté ; c’est mon zèle qui me porte à vous donner un avis d’une si grande importance. S’il est faux, je mérite qu’on me punisse de la même manière qu’on punit autrefois un visir. » « Qu’avoit fait ce visir, dit le roi grec, pour être digne de ce châtiment ? » « Je vais, répondit le visir, l’apprendre à votre majesté ; qu’elle ait, s’il lui plaît, la bonté de m’écouter :