Page:Les Mille et Une Nuits, trad. Galland, Le Normant, 1806, I.djvu/20

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
xvj
ÉLOGE

enfin sur des monumens orientaux, au sujet desquels on le consultoit souvent, sur-tout depuis l’année 1709, qu’il avoit été nommé professeur en langue arabe au collège Royal.

Mais ce ne sont pas là les seuls ouvrages qu’ait laissés M. Galland. On en a trouvé un plus grand nombre encore dans ses papiers, et les plus considérables sont :

Une Relation de ses voyages, en deux porte-feuilles in-4o ;

Une Description particulière de la ville de Constantinople ;

Des additions à la Bibliothèque orientale de M. d’Herbelot, dont on feroit un volume in-folio aussi gros que celui qui est imprimé ;

Un Catalogue raisonné des historiens turcs, arabes et persans;

Une Histoire générale des empereurs turcs ;

Une Traduction de l’Alcoran, avec des remarques historiques-critiques fort amples, et des notes grammaticales sur le texte ;

Une suite de la traduction des Mille et une Nuits, pour la valeur d’environ deux volumes ;

Tant d’ouvrages, qui semblent marquer une extrême facilité, étoient le fruit d’un travail dur et suivi, qui pour le nombre des productions, surpasse ordinairement la facilité même.

M. Galland travailloit sans cesse, en quelque situation qu’il se trouvât, ayant très--