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CONTES ARABES.

qui les a amenés dans cette maison, ne leur faites point de mal, laissez-les aller où il leur plaira ; mais n’épargnez pas ceux qui refuseront de nous donner cette satisfaction…

À ces mots, Scheherazade se tut ; et son silence, aussi bien que le jour qui paroissoit, faisant connoitre à Schahriar qu’il étoit temps qu’il se levât, ce prince le fit, se proposant d’entendre le lendemain Scheherazade, parce qu’il souhaitoit de savoir qui étoient les trois Calenders borgnes.