cent mille rubis, et qui possède vingt mille couronnes de diamans ! Voici le monarque couronné, plus grand que ne furent jamais le grand Solima[1] et le grand Mihrage[2] ! »
« Après qu’il a prononcé ces paroles, l’officier qui est derrière le trône, crie à son tour :
« Ce monarque si grand et si puissant doit mourir, doit mourir, doit mourir. »
» L’officier de devant reprend, et crie ensuite :
« Louange à celui qui vit et ne meurt pas. »
» D’ailleurs, le roi de Serendib est si juste, qu’il n’y a pas de juges dans sa capitale, non plus que dans le reste de ses états : ses peuples n’en ont pas besoin. Ils savent et ils observent d’eux-mêmes exactement la justice, et ne s’écartent jamais de leur devoir. Ainsi les tribunaux et les magistrats