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CONTES ARABES.

et je le ramenai secrètement dans la ville. J’aurois bien pu le justifier auprès du juge de police, et faire punir le voleur comme il le méritoit ; mais je n’osai l’entreprendre, de peur de m’attirer à moi-même quelque mauvaise affaire. »

» Ce fut ainsi que j’achevai la triste aventure de mon bon frère l’aveugle. Le calife n’en rit pas moins que de celles qu’il avoit déjà entendues. Il ordonna de nouveau qu’on me donnât quelque chose ; mais sans attendre qu’on exécutât son ordre, je commençai l’histoire de mon quatrième frère :