sortis de la chambre d’abord qu’ils avoient vu Ebn Thaher, afin de le laisser seul avec leur maître, Ebn Thaher alla ouvrir la porte lui-même, et fit entrer la confidente. Le prince la reconnut et la reçut d’une manière fort obligeante. « Seigneur, lui dit-elle, je sais tous les maux que vous avez soufferts depuis que j’eus l’honneur de vous conduire au bateau qui vous attendoit pour vous ramener ; mais j’espère que la lettre que je vous apporte, contribuera à votre guérison. » À ces mots, elle lui présenta la lettre. Il la prit ; et après l’avoir baisée plusieurs fois, il l’ouvrit, et lut les paroles suivantes :
PERSE ALI EBN BECAR.
« La personne qui vous rendra cette lettre, vous dira de mes nouvelles mieux que moi-même, car je ne me connois plus depuis que j’ai cessé