moi donc connoître plus particulièrement qui vous êtes ? »
» À peine avois-je achevé ces paroles, que je vis paroître un fantôme vêtu d’une longue robe blanche, qui me tint ce discours :
Nous avons éprouvé votre bienfaisance et votre générosité. Tous les génies fidèles à Dieu et à son prophète, partagent notre reconnoissance. Si vous avez besoin de nous, parlez, nous sommes prêts à vous secourir, et à faire pour vous tout ce qui seroit en notre pouvoir.
« Hélas, m’écriai-je, qui a plus besoin que moi de secours, et qui éprouva jamais un malheur semblable au mien ? Y a-t-il sur la terre un infortuné plus à plaindre que moi ? »
« N’êtes-vous pas Abou Mohammed Alkeslan, me demanda le génie ? » « Il n’est que trop vrai, lui répondis-je, en poussant un profond soupir. »
« Eh bien, me dit-il, consolez--