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LES
MILLE ET UNE NUITS,
CONTES ARABES.


SUITE DE L’HISTOIRE DE GANEM,
FILS D’ABOU AÏBOU, L’ESCLAVE D’AMOUR.


Giafar fut à peine hors de la maison, que les maçons et les charpentiers commencèrent à la raser ; et ils firent si bien leur devoir, qu’en moins d’une heure il n’en resta aucun vestige. Mais le juge de police n’ayant pu trouver Ganem, quelque perquisition qu’il en eût faite, en fit donner avis au grand visir avant que ce ministre arrivât au palais. « Hé bien, lui dit