Page:Les Mille et Une Nuits, trad. Galland, Le Normant, 1806, VIII.djvu/11

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DU TRADUCTEUR.

celui des autres manuscrits des Mille et une Nuits que j’ai lus, ou dont on a publié des morceaux ; et la différence à cet égard est si grande, que beaucoup d’Arabes n’entendent pas ce manuscrit. Les histoires y sont aussi plus étendues et plus détaillées.

Il paroît assez clairement par-là, 1o. que ce manuscrit renferme le texte original de l’ouvrage, texte qui a été altéré et corrompu dans les manuscrits plus modernes[1] : 2o. que l’âge de ce manuscrit se rapproche beaucoup du temps où l’ouvrage a été composé ; et comme le caractère de

  1. On en peut juger par le commencement même de l’ouvrage, dont le texte a été publié d’après le manuscrit de M. Scott, dans les Oriental Collections. Vol. 11, pag. 166.