Page:Les Prisonniers de guerre en Allemagne, paru dans L’Écho d’Alger, 18 mai 1916.djvu/5

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— Mais nous n’admettrons pas, a-t-il ajouté, que, par une inégalité à rebours, des étudiants, des instituteurs et des magistrats soient, par l’autorité allemande, sélectionnés pour servir de victimes, et qu’on leur réserve des travaux qui compromettent leurs forces, et que l’Allemagne se venge sur eux du refus de la France de se plier à des exigences inacceptables.

Le Gouvernement français, nous le savons, poursuit ce résultat, sans faiblesse ; il adresse des protestations énergiques, menaçant de mesures de réciprocité dont il précise la date et la portée.

L’union sacrée de tous les cœurs résolus sera le meilleur appui de la France dans des revendications légitimes contre l’impuissante barbarie germanique.


ON DEMANDE DES REPRÉSAILLES


Paris, 17 mai. — M. Galli, député, déclare que si l’interdiction de l’envoi de colis aux prisonniers français en Allemagne n’est pas levé dans un délai