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Page:Les Progrès du libertinage, 1793.djvu/110

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tant qu’il me restera un souffle de vie, il sera consacré à celle qui fait mon bonheur si généreusement. Dès ma jeunesse, abandonné de mes parens, je n’eus que le parti du cloître à prendre. Il s’en faut que mes desirs ayent été consultés… Mais enfin, si pendant quinze ans j’ai gémi de mon esclavage, aujourd’hui je bénis des chaînes, que vous avez su rendre légeres et agréables.

Adieu. Demain, je compte dans vos bras, vous donner des preuves de mon entier rétablissement.