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Page:Les Progrès du libertinage, 1793.djvu/38

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tant et fis la courroucée. Comment, lui dis-je ? Que viens-je de voir ? Elle se précipita à mes genoux tout en pleurant ; ma foi je ne pus y tenir, je la relevai, et la pressai contre mon sein, en appuyant ma main sur le sien ; je lui fermai la bouche en y appliquant la mienne. Après un moment de silence, je lui dis : belle Laure ; il n’est plus temps de feindre, vous êtes dans un âge où vos charmes doivent faire votre félicité, je veux vous faire connoître les trésors que vous possédez, je veux enivrer votre ame des plus doux plaisirs. Je la conduisis près de son lit, et je la jettai dessus. Emue, interdite, il ne lui restoit pas assez de force pour me résister. Je la couvris de baisers, et ma main s’empressa de fourager ses divins appas. Lorsqu’elle sentit que je la troussois, elle voulut m’op-