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toute sa pureté. Je me contentai de frotter, avec la paume de la main, cette petite motte rebondie, ce qui procura à ma jeune conquête des plaisirs inexprimables.

Elle s’abandonna entièrement à moi ; nous nous dévoilâmes nos appas. Je ne me lassois point de baiser, de caresser son sein fait au tour, et qui le disputoit à l’albâtre ; un bouton naissant offroit à mes yeux la fraîcheur de la rose ; tout reçut mon hommage ; ses fesses blanches et fermes repoussoient ma main qui les fouettoit. Je conduisis la sienne sur mon con, et un doigt mobile s’agitoit et me mettoit en feu. Je lui dis : tu vois ma chere Laure, que tu ne trouves pas en moi la même résistance que tu m’as offerte. C’est une énigme dont notre prieur te donnera le mot.