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couillons étoient pleins d’une semence qui servoit à la propagation de l’espece humaine. Je lui dis encore que cette volupté, ce tressaillement subit qu’elle ressentit, lors de nos attouchemens, étoient produits par cette liqueur mise en mouvement, et qui s’emparoit avec violence de toutes nos facultés, et dont l’émission nous plongeoit dans cet abattement voluptueux qu’elle venoit d’éprouver.

Je lui fis remarquer comme l’homme instrumente la femme, et je lui dis que la nature, voulant sans cesse réunir ces deux créatures différentes, leur avoit partagé ses faveurs : que l’un possédoit l’outil miraculeux de notre existence, que l’autre possédoit la cellule aimable qui renfermoit avec délices cette verge productive.

Laure me fit cette question : mais comment ce membre, qui me paroît