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Page:Les Putains cloîtrées, 1797.djvu/16

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LES PUTAINS CLOITRÉES.

foutaise.


Eh bien ! eh bien ! ma sœur :
Cela me rend bien aise…

tir-lapine.


Et moi, je meurs de peur :
A cause du tonnerre,
Mon amant, cette nuit,
Ne viendra pas, ma chère,
Me trouver dans mon lit.

foutaise.


N’est-ce que pour ça que vous craignez ? C’était bien la peine de me réveiller…

Air : Ce fut par la faute du sort[ws 1].

Vous m’avez fait, en m’éveillant,
Ma sœur, un bien cruel dommage,
Je faisais un rêve charmant,
Car je rêvais de pucelage.
Un vit, d’une énorme grosseur,
Dans mon con faisait son entrée.
Est-ce un péché, ma chère sœur,
De rêver qu’on est dépucelée.

tir-lapine.


air : Avec les jeux dans le village[ws 2]

Sur un fait de cette importance,
Ma sœur, je ne prononce pas,
Car c’est un cas de conscience…
Et, de plus, un fort vilain cas.

  1. Cf. recueil La clé du caveau, 71.
  2. Cf. recueil La clé du caveau, 53.