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Page:Les Putains cloîtrées, 1797.djvu/38

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LES PUTAINS CLOITRÉES.


vise-cul.


Oui… desserrez, ne vous déplaise,
Les fesses… là… ne craignez rien.
Levez tant soit peu le derrière…
Personne plus adroitement,
Je vous le proteste, ma chère,
Ne sait donner un lavement.

conculie.


Attendez un instant, de grâce.
Je tremble qu’il ne soit trop chaud.

vise-cul.


Oh ! puisque vous êtes en place,
Oui, j’attendrai bien, s’il le faut,
Quel cul ! il est dodu : j’espère…
Mes lunettes, mes yeux, d’honneur,
Ne me suffisent pas, ma chère,
Pour en admirer la blancheur.

Avouez belle Conculie, que mon fils l’a manié plus d’une fois…

conculie.

Ah ! monsieur, que dites-vous là ?

vise-cul.

La vérité : je sais que c’est pour l’avoir aimé que vos parents vous ont fait enfermer ici.

(Il caresse les fesses de Conculie.)

Eh ! le coquin n’était pas malheureux…