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Page:Les Putains cloîtrées, 1797.djvu/41

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LES PUTAINS CLOITRÉES.

conculie.

Croyez, monsieur, que jamais… allons, donnez-moi le lavement : il pourrait aussi devenir par trop froid.

vise-cul.

Vous avez raison, et les deux extrêmes ne valent rien : il faut dans tout un juste milieu… surtout pour donner un lavement ; mais je tiens une boutique d’apothicaire depuis trente ans, et je connais mon métier… ouvrez la bouche… allons… la canulle est-elle dedans ?

conculie.

Ah ! ah ! elle enfonce…

vise-cul.

C’est fait… couchez-vous à présent, et retenez-le le plus longtemps que vous pourrez… je m’en vais en donner autant à madame Souple-Fesse… (A la garde-malade), est-elle visible ?

la garde-malade.

Non, monsieur : elle eût désiré que vous vinssiez un peu plus tard, parce qu’il doit nous arriver ici tantôt une novice de la rue Saint-Honoré, à qui les médecins ont conseillé de passer aux grands remèdes…

  
3.