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Page:Les Putains cloîtrées, 1797.djvu/45

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LES PUTAINS CLOITRÉES.

vise-cul.

Comment la mère, est-ce que vous auriez passé par là ?

gribiche.


        Air : Des Visitandines[ws 1].
                          1.
Je n’y pense plus sans frémir :
Vous saurez un jour, mon amie
Combien de peine le plaisir
Me laissa pour toute la vie.
Le Ciel, en nous donnant un con,
Nous fit un présent bien funeste :
J’en ressentis tout le poison (bis.)
Daignez m’épargner le reste. (bis.)

                          2.
J’ai reçu bien innocemment
Le jour à la Salpêtrière,
D’un jeune abbé, bien fait, charmant,
Je fixai les yeux la première :
Il vint me voir un beau matin ;
Et avec un air tout céleste.
Il me donna… chancres… poulains, (bis)
Daignez m’épargner le reste (bis).

Mais adieu, mademoiselle, notre entretien a tant de charmes pour moi, qu’on oublie tout auprès de vous ; je cours avertir madame Souple-Fesse : ne vous dérangez pas, je vous en prie.

  1. Cf. recueil La clé du caveau, 863.