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Page:Les Putains cloîtrées, 1797.djvu/58

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LES PUTAINS CLOITRÉES.

conculie.

Je tremble…

vise-cul, père.

Eh bien ! comment se porte-t-on aujourd’hui ? (Il va visiter chaque fille.) Le chancre disparaît, Foutaise. (A une autre.) Il n’y a plus qu’une petite pustule… Votre poulain se referme, mamselle Tire-Lapine… Et vous, madame, comment vous trouvez-vous ?

souple-fesse.

Ah ! monsieur, ce n’est pas de moi qu’il s’agit à présent ; c’est de notre nouvelle arrivée, mamselle Silvie… Tenez : la voilà, M. Vise-Cul…

sublimé.

Vise-Cul ! c’est son père… Oh ! j’ai la fièvre…

le docteur, à son fils.

Eh bien ! qu’est-ce, ma chère enfant ?… Vous cachez cette jolie entrée du temple de Cithère… N’ayez pas peur… (Il lui passe la main sous le jupon). O Ciel ! qu’est-ce que je touche-là !… un vit !… Mesdames… ce n’est point une fille… Que vois-je ! c’est mon fils !