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Page:Les Quarante manieres de foutre, 1790.djvu/72

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Comme il s’y prit. Il me pardonnera,
Et pour époux il me le donnera.
La voilà donc en pleurs aux genoux de ſon pere.
Hé bien ! ma fille, qu’as-tu donc ?

Pourquoi pleurer ? Quel point te déſeſpere !

Je ne vis onc
Sans ſujet tant de larmes.
A tes ſœurs rendrois-tu les armes ?
Et ſans combattre cede-tu ?
Non papa, j’ai bien combattu.

Mais… je… ne… ſuis… pas… ſans… alarmes.

Auroit-on flétrit tes charmes ?
T’auroit-on ravi ta vertu ?
Sois franche & compte
Sur ma bonté.
Je vous aurois déjà tout raconté,
Si je n’avois trop honte,
En vérité,
De ma foibleſſe.
J’y ſongeois ce matin…
A quoi ! voyons : à ce Colin.