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l’intelligence dans l’écriture.

sitôt qu’elle ne pouvait pas l’avoir reconnue, puisqu’elle ne la connaissait pas[1].


m. boutroux

De Mme Ungern-Steinberg :

« Une organisation d’élite, reposant sur un corps robuste, doué d’une sensibilité intellectuelle et émotive exquise, et d’une intellectualité éclectique qui la rend propre à un travail mental des plus variés. Cela constitue un érudit et un lettré d’une universalité rare, dévoré de curiosité intellectuelle, servi à souhait par une mémoire prodigieuse. Talent

Fig. 38. — Petit billet de Jules Lemaître. On y a vu la clarté et la vivacité d’une remarquable intelligence.

aimable, appréciateur bienveillant, ardeur originelle, qui se peut traduire par la devise : sursum corda ! »

De M. Crépieux-Jamin : « Brillante intelligence, très ouverte et très cultivée. Pensée délicate et à facettes. Cote 48. »

  1. On pourrait à bon droit chicaner sur ce point. Supposons ceci : Mme Ungern-Steinberg connaît la personnalité de Brunetière, sans connaître son écriture ; elle attribue à Brunetière l’écriture qu’on lui montre, et partant de là, elle croit retrouver dans cette écriture tout ce qu’elle sait du grand critique. Nous ferons honneur à la graphologie de l’attribution de l’écriture à Brunetière ; quant au reste, ce n’est plus qu’une déduction logique.