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Page:Les Révélations de l’écriture d’après un contrôle scientifique.djvu/167

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l’intelligence dans l’écriture.

ou l’approche de la mort, il y a deux moyens d’en tenir compte, l’un est bon, l’autre est moins bon, et, pour tout dire, suspect.

Le bon moyen est extra-graphologique, il résulte d’informations contrôlables sur l’existence des gens. Il est de notoriété publique que M. X est mort d’une maladie longue et grave et qu’il a présenté précisément pendant l’année du billet certains symptômes qui ont pu, soit par leur nature, soit par leur influence sur l’idéation, altérer gravement son écriture. C’est le cas pour Alphonse Daudet. Madame Daudet reconnaît, ai-je dit, l’écriture de son mari dans les spécimens que je lui envoie ; mais elle la trouve tremblée, et non typique. Supprimons cette épreuve.

Le second moyen est bien plus sujet à caution : il consiste à lire la fatigue et la maladie dans l’écriture elle-même. C’est bien dangereux ! Nous avons affaire alors à des constatations qui sont peu démontrables, dans l’état actuel de flou graphologique.

Je voudrais bien que cette maladie-là ne fût pas évoquée pour les besoins de la cause ; et comme, malheureusement, il est à peu près impossible de savoir l’état de santé que pouvaient présenter, il y a 20 ans, à tel jour déterminé, des gens qui sont morts aujourd’hui, je souhaiterais que les signes de maladie ou de fatigue que M. Crépieux-Jamin découvre dans leur écriture fussent corroborés par d’autres confrères non avertis.