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LES SÉRAILS DE LONDRES

sont au plus juste prix… Je sais que vous êtes très-exact.

Buck. — Oui, milord, vous verrez qu’il est très-juste, si vous voulez le comparer avec celui que j’eus l’honneur de vous présenter l’année dernière.

Lord P. — Je n’en regarde jamais, et j’en ai encore moins le souvenir, ainsi donc je ne m’en occuperai pas d’avantage.

Buck. — Je suis fâché, milord, de vous rappeler qu’à cette époque de l’année, nous autres marchands, nous avons grand besoin d’argent.

Lord P. — Et nous autres nobles, en avons besoin tous les jours de l’année.

Buck. — J’en conviens, milord, mais nos marchands de draps, nos merciers.

Lord P. — Sont-ils des joueurs ; s’ils le sont, vous pouvez les amener ici. Vous viendrez avec moi, et je vous ramènerai joyeusement à la maison.

Buck. — Oh ! non, milord, ils ne jouent jamais ; ils employent tout leur argent dans le commerce.

Lord P. — Alors ce n’est point une dette d’honneur qui doit vous inquiéter : bagatelle donc si vous ne leur donnez point d’argent à point nommé.

Buck. — Si vous ne pouvez pas, milord, me