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CHAPITRE XLI

Sur la beauté : attachement du sexe à la beauté. Quelques observations sur la beauté.

Saint-Evremond nous dit que les derniers soupirs d’une jolie femme sont plus pour la perte de sa beauté que pour celle de sa vie. L’expérience semble prouver d’une manière convaincante la vérité de l’assertion. Ce chapitre étant entièrement destiné à la beauté, il sera très-court. Nous espérons que nos lecteurs ne pensent pas, qu’en imitation de l’illustre orateur Monsieur Burke, nous allons le traiter dans le genre sublime ; nous venons tout de suite au fait :

Échelle de la Beauté.
Divine.
Nous ne doutons point que toutes les jeunes personnes du sexe qui ont une juste prétention au titre de tout ensemble, ne se croyant divines. Cependant nous ne classerons aucun de nos beaux lecteurs sur le ton. Mais nous les laisserons prendre eux-mêmes leurs places suivant leur propre satisfaction.
Angélique.
Adorable.
Charmante.
Belle.
Jolie.
Agréable.
Je ne sais quoi.
Le tout ensemble.

Hogarth a décrit la beauté par une S.