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LES SÉRAILS DE LONDRES

« Les heures des sœurs pour le coucher et le lever sont différentes ; elles sont relatives aux vigiles qu’elles doivent observer, et au nombre des saints qu’elles doivent fêter, car, à cet égard, sainte Charlotte est très rigide, et dans le cas de quelque manque, ne leur fait pas de rémission. Dans les jours non fêtés, la plus grande régularité et le décorum le plus strict, sont observés ; alors les nonnes se trouvent toutes réunies aux heures réglées du couvent.

« Ces vigiles et ces prières étant considérées comme le principal établissement de cette institution, rien ne peut donner de plus grande satisfaction à sainte Charlotte que de trouver cette ferveur et dévotion qui caractérisent particulièrement cet ordre ; mais comme l’approbation de leurs confesseurs est, dans ces occasions, généralement témoignée par une croix en diamants, ou quelques autres présents de prix, alors, il est permis à chacune des nonnes, tant qu’elle reste dans le séminaire, de porter ces croix, en forme de collier, sur leur sein.

« Comme cette institution n’est pas trop rigide, et qu’on n’y envisage que l’éducation agréable du sexe, on n’y interdit point la musique et la danse ; au contraire, il y a des maîtres attachés au couvent qui enseignent ces deux arts, dont la plupart des sœurs ont tiré le plus grand avantage :