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LES SÉRAILS DE LONDRES

découvris bientôt qui il étoit, car, à la première rencontre il me manqua. »

George S...l…n observa que c’étoit bien là son caractère, et que le lord avoit manqué plus de femmes que tout le pairage d’Angleterre ensemble sans en excepter le lord Pumble de Stable-Yard.

Alors Clara entra ; et comme M. Price avoit suffisamment satisfait sa curiosité, la conversation changea. On pria donc miss H...Yw..d de chanter, ce qu’elle fit à la satisfaction générale de toute la compagnie. Mme Hayes dit que Clara étoit une excellente actrice ; Foote la pria de lui réciter quelques morceaux ; après quelque hésitation, elle déclama avec tant d’art une scène de la Belle Pénitente, que Samuel, surpris et enchanté de son talent, jura qu’elle joueroit sur son théâtre, si cette proposition lui paroissoit agréable. Clara crut que c’étoit une pure raillerie de sa part, et elle ne lui répondit que par une révérence ; mais, peu de tems après, elle fut engagée au théâtre de Hay-Market, où elle eut le plus grand succès, et passa ensuite, à la recommandation de Foote, à celui de Drury-Lane où elle obtint les applaudissements les plus avantageux.

Miss Sh...td..m descendit : on la pria de chanter ; elle répondit qu’elle étoit si fatiguée de son