de partir, salué très poliment le père Merlier, en s’excusant. Et il avait même ajouté :
— Amusez-les… Nous reviendrons.
Cependant, Dominique était resté seul dans la salle. Il tirait toujours, n’entendant rien, ne comprenant rien. Il n’éprouvait que le besoin de défendre Françoise. Les soldats étaient partis, sans qu’il s’en doutât le moins du monde. Il visait et tuait son homme à chaque coup. Brusquement, il y eut un grand bruit. Les Prussiens, par derrière, venaient d’envahir la cour. Il lâcha un dernier coup, et ils tombèrent sur lui, comme son fusil fumait encore.
Quatre hommes le tenaient. D’autres vociféraient autour de lui, dans une langue effroyable. Ils faillirent l’égorger tout de suite. Françoise s’était jetée en avant, suppliante. Mais un officier entra et se fit remettre le prisonnier. Après quelques phrases qu’il échangea en allemand avec les soldats, il se tourna vers Dominique et lui dit rudement, en très bon français :
— Vous serez fusillé dans deux heures.