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DEUXIÈME PARTIE.

LA MORALE.


1.

Je m’incline devant la lumière paisible, dont la forme, toute spirituelle et éternelle, n’est limitée ni par l’espace ni par le temps, et dont la pensée consiste uniquement à prendre conscience d’elle-même (1).

2.

Celle qui est l’objet constant de mes pensées ne répond point à mon amour ; elle en désire un autre, qui lui-même est enchaîné ailleurs. De mon côté, je suis aimé d’une femme que je n’aime pas. Maudits soient celle que j’aime, celui qu’elle aime, celle (2) qui m’aime, le dieu de l’amour et moi !