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Je le fis comme je l’avais dit. Je poussai la fraise du bout de ma langue. Laurette pâmée me disait :

— Pousse, pousse encore… Ah ! Richard ! ah ! quel régal ! La jolie façon de manger des fraises !

Telles étaient mes amours alors. J’avais vingt ans. Mon cœur se réjouit encore au souvenir de ces jouissances naïves et de cette heureuse journée. Ô vérité ! ô nature !