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Page:Les Travaux d’Hercule, ou la rocambole de la fouterie, 1801.djvu/95

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AUTRES CONTES.

Certain nigaud, grand faiseur de neuvaines,
Contoit son cas, aux pieds d’un franciscain ;
Puis, quand il eut nombré quelques fredaines,
Il s’accusa qu’une jeune nonain,
L’avoit prié de l’amoureuse affaire.
Le fîtes-vous ? nanni, de par saint Pierre,
Jamais ne fut souillé de tels forfaits.
Dieu d’Israël ! dit le révérend père !
Conduis un peu tel gibier dans mes rets,
Puis tu verras si je n’ose le faire.



Un capucin, ardent et plein de feu,
Dans un bordel, excitoit une nonne
Au jeu d’aimer, mais pour l’amour de dieu,
Gratis s’entend ; non pas dit la friponne,
Laissez-donc, père Zorobabel !
Je vis du con, comme Vous de l’autel.
Tirez de l’or, autrement point d’affaires.
De l’or à nous ! répond le bouc sacré,