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Page:Les Travaux d’Hercule, ou la rocambole de la fouterie, 1801.djvu/97

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Des jeunes gens, filles craignez l’abord,
Disoit en chaire, un curé de village.
N’éveillez pas chez eux le chat qui dort,
De peur, chez vous, qu’il ne courre au fromage.
Voyez la vierge, elle qui fut si sage !
Elle ne fut que le tems d’un ave,
Avec un ange honnête et réservé.
Non, qu’elle eut tort et que moins je l’en prise ;
Mais après tout qu’en est-il arrivé ?
Et concepit ! elle-même y fut prise.



Certain novice, auprès d’un Loyoliste,
Se confessoit d’être entiché d’orgueil,
Et cependant le vilain sodomiste,
Au jouvenceau faisant joyeux accueil,
Brûloit tout vif en son sacré fauteuil.
Tant qu’à la fin, sous l’ardente gouttière,
Approchant vîte une des mains du frère,
Et l’inondant : tiens, dit l’humble profès,
Regarde, enfant d’orgueil et de misère,
Ex quo luto, nascentur homines.



Lise, en son lit, lutoit contre la parque,
La faculté la laissoit sans espoir.